Mais, la bourrée, elle est aussi à nous!

j'ai encore trouvé quelque chose d'intéressant: dommage qu'à l'époque nous n'en ayons pas entendu parler... Ca nous aurait peut-être donné du coeur à l'ouvrage pour au moins mettre les rieurs de notre côté et réveiller des consciences bien endormies!

Pétition lancée à l’initiative de l’Association pour une Culture Auvergnate Populaire (ACAP) et le journal LA GALIPOTE.


Douze bonnes raisons, parmi d’autres, de refuser la fusion programmée de l’Auvergne avec Rhône-Alpes, de signer la pétition et de la faire signer autour de vous.

     – Parce qu’avec ses 4 807 mètres (révisés à 4 810), le Mont Blanc aura beau faire, il ne sera jamais le point culminant de l’Auvergne.

     – Parce que, même si les Alpes continuent de se dresser sur leurs ergots, jamais la Loire, l’Allier, la Dordogne et leurs affluents ne se jetteront dans la Méditerranée.

     – Parce que jamais, à Annemasse, on ne saura danser une bourrée aussi bien qu’on sait le faire à Saint-Mamet-la-Salvetat, et que l’on ne peut pas construire un ensemble régional cohérent si l’on n’est pas capable de s’accorder sur une musique commune.

     – Parce que l’Auvergne est un pays d’Oc, qu’elle entend le rester, et que si elle disait ’’oui’’ à une fusion autrement qu’en sa propre langue, cela porterait à confusion culturellement parlant.

     – Parce que, même si les habitants de l’Auvergne ont un volcan dans l’âme, de la lave dans les veines, et qu’ils sont les héritiers du vaillant peuple arverne, il n’entre pas dans leur intention d’annexer Rhône-Alpes.

     – Parce que la Région Auvergne n’est ni trop petite, ni trop grande… et qu’avec ses 26 013 km2, elle est de taille à damer le pion, question superficie, à bien des régions européennes (22 000 km2 en moyenne) et même à certains pays européens (Chypre, Malte, Estonie par exemple).

     – Parce que dans un monde globalisé, il est plus que jamais nécessaire d’avoir des racines et de savoir les entretenir, ce dont Michelin, Volvic ou Limagrain ont parfaitement su jouer. 

     – Parce que Clermont-Ferrand est une capitale régionale de plein exercice, qu’elle doit le rester pour conserver le secteur tertiaire que cela induit (CHRU, universités, activité aéroportuaire, INSEE…), et éviter ainsi que les territoires alentours ne se dévitalisent.

     – Parce que personne – fût-il Président de la République française – n’est habilité à effacer seul, d’un simple coup de crayon-gomme, une collectivité entrée dans les mœurs que les citoyens de quatre départements ont mis trente ans à façonner… Ce dont témoigne l’Hôtel de Région qui vient enfin de voir le jour à Clermont-Ferrand.

     – Parce que les grands démocrates qui nous gouvernent ont fait montre, par cette décision, d’un déni de démocratie dans la mesure où les personnes concernées, voire même leurs représentants locaux, n’ont jamais été consultés.

     – Parce que ce projet de fusion, et la réforme territoriale qui l’accompagne, tournent non seulement le dos à la démocratie de proximité, mais aussi à tout le processus décentralisation engagée depuis plus de trois décennies par la Gauche – celle-là même qui nous gouverne !...

     – Parce qu’il est lassant qu’un pouvoir parisien élitiste, de plus en plus autocratique, dessine le monde de demain avec des ordinateurs ayant pour fond d’écran l’Ile de France et une Europe ne répondant pas aux aspirations des populations.

     – Parce que…

 Sem d'Auvernha, lachem pas !

Adressée à

Préfet de la Région Auvergne, Conseil Regional Auvergne, Premier Ministre.

Interrompre le processus de fusion entre les Régions Auvergne et Rhône-Alpes.